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Photo du rédacteurJuste un œuf

Une nouvelle tendance dans votre cuisine : le batch cooking


Bonjour à tous mes Gourmands préférés !

Quoi de mieux qu'un dimanche pour prendre du temps pour soi... et pour anticiper la semaine qui arrive afin d'optimiser temps et énergie tout en conjuguant bien manger et recettes vitaminées anti-fatigue ?

Vaste programme me direz-vous... Dans cet article, je vais vous confier ce à quoi j'occupe une bonne partie de mes dimanches après-midi : le batch cooking !


Qu'est-ce que le batch cooking ?

Figurez-vous qu'avant d'en connaître la définition, je pratiquais déjà le batch cooking sans savoir ce que cela était ! Tout droit venu de chez nos confrères british, ce terme se traduit littéralement par "cuisiner en lot" ou tout simplement cuisiner en quantité pour anticiper la semaine à venir.

Alors à vos boîtes, prêts, PARTEZ !!!


S'organiser pour mieux manger

On ne va pas se mentir, cuisiner pour la semaine en l'espace d'une courte demi-journée demande un minimum d'anticipation mais surtout d'organisation. Cela nécessite de penser en avance à ce qui nous fera envie, mais aussi à ce dont on va avoir besoin pour cuisiner. Mes astuces à moi pour réaliser cette tâche de façon sereine : ne pas tout avoir tracé d'avance dans la tête (car il manquera de toute façon toujours quelque chose), mais toujours avoir des constants dans mes placards et mon frigo !!! J'appelle par "constants" ces aliments de tous les jours, ceux qui vont avec tout, dont on ne peut se passer et qui peuvent être agrémentés de tout et n'importe quoi, ou à l'inverse peuvent agrémenter n'importe quelle base. Dans cette liste, j'ai pour ma part les œufs, les légumes en tous genres ainsi que des légumineuses (lentilles, pois, haricots...) et des féculents (pommes de terre, semoule, riz pour les plus classiques ; millet, quinoa, boulgour pour les plus tendances).


Faire ses courses

Organisée (pour ne pas dire maniaque, ou encore psychorigide sur les bords...), ce mode de fonctionnement m'a appris à anticiper nos besoins à la maison, et de ce fait à "mieux" faire les courses, bien qu'il n'existe pas de manuel sur la question, mais autant de façons de faire que de consommateurs. Bannir les aliments transformés et autres plats tout préparés, rien de plus facile ! Quand on sait à l'avance que des boîtes faites maison nous attendront dans le réfrigérateur, pas la peine de se dire "je prends une barquette de ceci au cas où, cela pourrait dépanner". Vos artères ne sauront que vous en remercier ! Laissons excès de sel et autres conservateurs sur les étals, et partons à la chasse aux produits frais.

Rayons légumes et produits laitiers : on fait le plein !!! Pas de limite. Si cela m'inspire, je prends. Les idées de recettes viendront en cuisine... et si elles ne viennent pas, cela pourra encore être l'occasion de tester quelques péripéties culinaires tout droit sorties de mon imagination. Les surprises peuvent parfois être belles (comme il peut y avoir des ratés je vous l'accorde).

Ainsi, la différence sur le ticket de caisse est toute nette. Depuis que nous ne consommons que des produits frais, locaux et non transformés, le budget courses a nettement réduit (sans compter les bons petits producteurs du marché qui savent toujours remercier une clientèle fidèle !).


En cuisine

Une fois tous les aliments nécessaires provisionnés, c'est une question d'organisation. A la maison, j'ai par exemple revu la déco de la cuisine en optant pour des bocaux en verre laissant apparaître les aliments : pâtes, riz, farines et graines en tous genres, mais aussi paniers de légumes, corbeilles de fruits et tourniquet à épices. Entourez-vous de vos matières premières : cela ne sera que plus inspirant. Choisissez également quelques fiches ou livres recettes pour commencer... puis vous verrez que les idées viendront d'elles-mêmes au fil des semaines.


Faire de ce moment, une occasion de partage

A la maison, nous prenons le temps le dimanche. Ce jour sonne tel un sas de décompression de la semaine passée, et une réserve à oxygène pour la semaine à venir. Alors pas de prise de tête. Mon Homme s'amuse même à mettre la main à la pâte depuis quelques mois : on lave, on épluche, on fait tremper... et pendant ce temps on discute, on échange, on rigole, on essaie, on sent, on tâte les textures, on rate et on s'amuse en musique. "Et si je mettais ça dans cette préparation ?" : OSEZ ! Ce n'est pas écrit dans la recette ? Et alors ? Ce sera vôtre recette !

La seule chose est de ne pas se marcher dessus. Ainsi, pour éviter que la cuisine ne finisse en véritable capharnaüm, chacun son poste : tandis que monsieur est préposé à l'épluchage et à la découpe des légumes, madame s’attèle aux cuissons. Moi qui ai toujours secrètement rêvé de travailler en restauration, la cuisine prend des airs de restaurants de grandes tablées dans ces moments. C'est agréable (et encore plus quand vos voisins vous croisent quelques jours plus tard pour vous dire qu'ils ont apprécié le parfum dans la cage d'escalier).


Se rationner

L'une des problématiques de notre époque, outre la qualité de nos aliments, reste la quantité de ce que nous consommons. Petit-déjeuner, déjeuner, éventuelle collation, dîner et parfois petit plaisir devant la télé... Loin de vouloir remettre en question le modèle conventionnel de notre schéma français, il faut avouer que nos ingesta sont la plupart du temps bien supérieurs à nos besoins. Renier l'acte social de manger en supprimant l'un de ces repas n'est pas le but, supprimer la notion de plaisir est également un projet à bannir ! Mais se rationner pour profiter de chacun de ces instants sans mettre nos artères en porta-faux (ou tout simplement sans menacer notre dernier bikini nous attendant sagement au placard) semble être un bon compromis.

Pour cela rien de plus simple : il suffit de suivre la théorie des boîtes. Une boîte = un repas. Alors bien sûr, je vous vois venir : ne trichez pas en investissant dans des boîtes de quatre fois le volume nécessaire ! Pour avoir un repère visuel simple, une portion de protéines (viande, poisson) doit avoir la taille de la paume de la main, une portion de féculents celle du poing, etc. Certains de mes confrères diététiciens nutritionnistes plus puristes crieraient au scandale de la revendication d'un tel modèle, mais dans le quotidien, cela reste un bon indicateur pratique (on a toujours sa main avec soi a priori...) mais surtout facile à retenir sans rentrer dans des considérations de balance rimant bien souvent avec restriction. Chacun sa main : chacun ses portions !


Quid de la conservation ?

Lorsque l'on prépare nos repas pour la semaine, la question de la conservation de certaines denrées peut se poser. Pour faire court, rassurez-vous, à l'échelle d'une petite semaine, bien conservés au frais, vous ne prenez pas grand risque avec vos aliments si ceux-ci ont au préalable été bien cuits. Cependant, rien ne vous empêche de consommer les aliments les plus fragiles en priorité (les poissons avant les poêlées de légumes par exemple). Aussi, je ne cuits pas nécessairement tous mes aliments lors de cette session hebdomadaire de cuisine. Par exemple, je prépare certains légumes (je les lave, les épluche et les coupes) mais ne les cuisine pas. Véritable gain de temps en soir de semaine, ils seront tout prêts à finir à la poêle !

Petite astuce qui me vient d'ailleurs en tête sur ce sujet, si vous avez pour habitude de consommer des jus de fruits frais le matin : pressez-les avant de les consommer. En effet, presser vos oranges plusieurs jours en avance leur fera perdre leurs vitamines, ce qui serait dommage !


Vous serez rodés pour les grandes tablées familiales !

Trêve de discours nutritionnels moralisateurs, outres les considérations énoncées ci-dessus, le batch cooking vous entraînera pour vos futures grandes tablées familiales. Cuisiner pour 15 ? Facile, je m'entraîne une fois par semaine ! Si ce n'est pas la classe...


Un véritable équilibre

Vous l'aurez compris, chez nous, le batch cooking est adopté depuis un bon moment. Mieux manger que ce soit sur la quantité ou la qualité des aliments, resserrer et entretenir les liens entre nous : les repas restent en tous points une véritable activité sociale avant d'être une nécessité vitale. Il ne vous restera plus qu'à prolonger ce partage en livrant vos petits secrets de recettes à vos collègues au moment de déguster votre boîte le midi au boulot, et la boucle sera bouclée !


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A très vite pour de nouvelles chroniques culinaires !


C.S.

Oeuf

Juste un œuf

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